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Frederick Coburn

Upper Melbourne, Québec, 1871-1960

Frederick Simpson Coburn est né à Upper Melbourne, au Québec, en 1871. Bien qu’il passe des années à vivre et à voyager à l’étranger, sa famille et ses racines demeurent dans cette petite communauté rurale jusqu’à son décès, en 1960. Dès l’enfance, son talent se manifeste, et ses parents l’envoient étudier à Montréal, à l’école du Conseil des arts et manufactures. À l’âge de 18 ans, il s’inscrit à la Carl Hecker School of Art de New York. Deux ans plus tard, il poursuit ses études à l’Académie royale de Berlin, puis il retourne au Canada à la fin de 1892, après la mort de sa mère. Le printemps suivant, le voilà à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il étudie durant trois ans sous Jean-Léon Gérôme. Coburn continue de faire des allers et retours entre le Canada et l’Europe, étudiant et peignant dans différentes villes, notamment Londres, Anvers et La Haye. En visite à Québec en 1896, il fait la rencontre du Dr William Henry Drummond, poète local, et reçoit une commande pour illustrer son premier livre : The Habitant and other French Canadian Poems. À la suite de ce travail, Coburn illustre de nombreux manuscrits de Drummond et de son éditeur new-yorkais G. P. Putnam, ce qui lui permet de subvenir à ses besoins et de payer ses études en Europe. Il retourne au Canada en 1913, en raison de la guerre imminente et de la mauvaise santé de son père; deux ans plus tard, Malvina Sheepers, une artiste rencontrée à Anvers qui deviendra bientôt son épouse, le rejoint. Après la guerre, le couple reprend ses fréquents voyages entre l’Europe et le Canada, jusqu’à ce que Malvina succombe subitement au cancer en 1933. Miné par le chagrin, Coburn ne se remet que lorsqu’il fait la rencontre de Marguerite Charlotte Lavoie, danseuse et mannequin professionnelle connue sous le nom de Carlotta, qui devient rapidement sa muse. Il se met à la danse et abandonne peu à peu la peinture, bien qu’il continue à représenter Carlotta en photo. On se souvient surtout de lui pour ses scènes de paysages d’hiver au Québec, plus particulièrement celles où figurent des chevaux.

 

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Toiles de Frederick Coburn