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Clarence Gagnon

Montréal, Québec, 1881-1942

Clarence Gagnon est connu pour ses paisibles scènes de paysages hivernaux et de villages  canadiens. Il est né à Montréal en 1881. Gagnon acquiert sa formation à l’Art Association of Montréal, sous William Bymner. Son travail attire l’attention de James Morgan, l’un des hommes d’affaires et mécènes les plus importants de Montréal. Ce dernier fournit les fonds nécessaires à Gagnon pour qu’il voyage à Paris en 1904 et étudie à la célèbre Académie Julian, sous Jean-Paul Laurens. Avant de rentrer au Canada en 1908, Gagnon sillonne l’Europe, captivé par la Norvège, le territoire qui allait devenir la Tchécoslovaquie, et les Balkans. De retour au Québec, l’artiste partage son temps entre Montréal et Baie-Saint-Paul, où il aime dessiner des scènes idylliques de paysages et de villageois. Gagnon se rend régulièrement à Paris et se fait peu à peu un nom en tant qu’artiste international, bien qu’il continue à peindre des images de son pays natal. En 1919, il épouse Lucile Rodier, dont il a fait la connaissance alors qu’ils étaient tous deux étudiants à l’Art Association of Montreal. Trois ans plus tard, Gagnon est reçu à l’Académie royale des arts du Canada, et en 1923, il remporte le prix Trevor du Salmagundi Club de New York. De 1924 à 1936, Clarence et Lucile vivent exclusivement à Paris, sauf pour les quelques mois d’été qu’ils passent en Norvège tous les ans. Pendant ce temps, Gagnon réalise des illustrations pour deux romans dont l’action se déroule à l’époque des pionniers québécois : Le grand silence blanc de L.-F. Rouquette, publié en 1928, ainsi que la réimpression de Maria Chapdelaine de Louis Hémon, publiée en 1933, et pour laquelle il crée 54 tableaux. En 1936, Gagnon revient vivre à Montréal. Il meurt en 1942.

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Toiles de Clarence Gagnon